Tosor-Naryn : a nouveau sur les pistes
Cette portion nous rappelle la Mongolie de par ses pistes caillouteuses, ces bleds a trois maisons, un bout de magasin, ses paysages gigantesques.(diffrence a noter : en Mongolie pas de sommets tout pointus tout blancs !!) .
J1 : Nous poursuivons notre boucle au Kirghistan en choisissant de prendre une piste carrossable devant nous conduire a Naryn en passant par un col a 3900 m ; histoire de voir une nouvelle fois la vie d'en haut et cette fois en velo !!
10 kms apres le depart de cette piste gravrillonnee, nous trouvons une bifurcation douteuse. Notre carte routiere n'etant pas tres precise, nous demandons une seconde fois (rapppelez vous le premier mauvais depart en rando !!) conseil a l'autochtone. Nous ne choisissons pas l'autochtone qui promene ses chevres mais le kirghise en voiture qui emprunte plus frequemment les routes et ce sur de plus grandes distances pense-t-on.
Eh bien ... c'est des quiches !! pour la seconde fois, on nous indique tres mal la direction et nous suivons bien docilement le conseil "POURRI", faut bien le dire !
Sauf que nous ne nous en rendons compte que 4 heures plus tard et qu'on a deja beaucoup trop monte pour avoir envie de faire demi tour.
"Bah ...on va couper a travers".
Oui, ca sent le deja vue et Caro n'a vraiment pas du tout envie de suivre cette piste qui devient pointillee et encore moins de pousser son velo charge dans les paturages. C'est pourtant bien ce qu'elle va faire : comme en Chine, suivre son Marco au bout de la terre !
Nous poursuivons donc l'ascencion hasardeuse en passant pres de quelques yourtes et en franchissant de multiples petits vallons et ruisseaux.
Nous plantons la tente a 3000 m avec une vue magnifique que nous avons du mal a apprecier etant donnee la fatigue ....
Marco prend malgre tout son courage a deux mains. Le GPS dans une poche et la jumelle dans l'autre : il gravit la pente un peu plus haut pour scruter l'horizon .... la vraie grosse piste que nous aurions du monter tranquillement est la bas ... quatre vallons plus loin. Bon assez bosse pour aujourd'hui on verra ca demain !!
Nuit paisible au bord du torrent. Nous n'entendons pas le visiteur qui vient faire son marche dans nos sacoches, mais au matin (J2), il manque les gants de velo de Caro.Comme y a qu'une yourte plantee derriere la collinette ... qui cela peut etre etre d'autre ??
Caro s'y rend donc un peu remontee pour aller expliquer son cas. Les enfants sont reveilles mais il lui faut sortir le pere du lit pour expliquer le cas. Le message passe 5 sur 5 ! Le ton et les gestes sont suffiants sur ce coup la. Il farfouille dans son bazar et me tend une paire de gant de travail ! Chouette, mais niet ! Ce dernier dit ensuite qu'il va aller consulter le plus grand de ses garcon qui vadrouille en mule et qu'il revient nous tenir au courant de la situation !!
20 min plus tard, nous voyons effectivement le loustique passer en mule poursuivi par son pater qui nous fait signe que c'est bien lui l'ateur du larcin ! Les gants sont rendus
Mais ce que nous n'avions pas remarque, c'est qu'il avait egalement choure le chargeur de batterie de Marco. Nous repartons donc sans et nous nous demandons maintanent ce qu'il peut bien en faire a l'heure qu'il est ???
La matinee se poursuit en poussages, tirages, derapages, vriallages de poignes et tordage de dos !
A midi nous avons enfin rejoint l'itineraire normal mais la montee n'est pas finie pour autant.
Plus nous approchons du col et plus les eboulis obnt entames la route. On continue donc en poussant bien souvent un velo a deux puis on retourne cherhcer le second. A deux on sent moins le poids. 16 h : ca y est nous y sommes !! 3896 m
Nous entamons alors une longue descente en direction de Naryn.
J3 : Matinee : descente de 30 kms dans une immence vallee ou les cours d'eau sont nombreux et nous obligent a se dechausser a 5 reprises.
Midi : nousc roisons un marchant ambulant : il tombe bien celui la !
Nous en profitons donc pour lui acheter quelques mets : un kilo de tomates, un melon jaune, des gateaux et des bonbons (des produits legers quoi !).
Les kirghises du coin sont presents et profite du passage du marchand pour essayer un jean ou une paire de casquette adibos.
Une famille en profile pour nous inviter a boire le the dansla yourte voisine une fois nos emplettes terminees.
C'est avec plaisir que nous nous asseyont surles tapis autour de la table basse. Le the est accompagnee d'une divine confiture aux abricots et de creme toutes deux faites "yourte" !
Nous repartons le sourire aux levres, les miseres de la veilles oubliees mais le bidon bien lourd : on est trop gourmands dans ces moment la !!
L'apres midi se poursuit en conseils d'orientation multiples et a propos desquels nous nous montrons maintenant bien vigilents.
J4 : on devrait arriver a Naryn dans la journee !!! Car si on en croit les racontars, ca descend tout le long. ouhais ....
c'est ce qu'il a dit l'autre kirghise, mais en fait la route longe la riviere tout faisant de beaux petits coups de cul, comme on dit dans le jargon du cyclo ! Et plus va ca, plus les kms se ralongent... Bon eh bien Naryn ce sera pour demain !
J5 : 30 kms de bonne piste a un bon rythme et sans s'arreter ! Nous penetrons dans la ville a midi.
A l'entree : une fabrique de brique.
Naryn est enclavee entre deux falaise de terre ocre, rouge ... ca fait penser au Maroc. Nous ne trainons pas trop longtemps dans la bourgade.
Le temps de se faire un pique nique beignets / fraises au bazar et de lire quelques commentaires du blog dans un cyber et nous poursuivons notre chemin car nous sommes dans l'illegalite d'etre dans cette region du Kirghistan sans veritable visa (cf article visas Kazak et visa Kirghise de la rubrique conseils aux Voyageurs). Du coup faire un brin de causette avec les policier qui deambulent dans le bazar nenous semble pas une super idee : on se casse !!
Nous nous arretons une trentaine de kms plus loin dans un hameau ou nous sommes accueilli pour la soiree par une famille au niveau de vie semblerait il plus eleve que la moyenne. Ce sont les deux domestiques qui s'occupent de nous toute la soiree.
Cimetiere.
J6 : nous retrouvons la route principale pour Kochkor et entamons la montee au col. Le revetement de la route se seteriore au fur et a mesure de la montee. Les zones lisses sont disputees par les utilisateurs de la route, du coup on opte nous pour les portions moins lisses, tant pis : c'est comme du VTT avec en prime quelques gros camions chinois qui nous doublent.
Cela fait deja 30 kms que l'on monte de fameux col tout douvement quand une forgonnette s'arrete a notre niveau et nous propose de finir la cote en vehicule motorise, c'est a dire avec eux !! Eh bien c'est pas de refus car ca a l'air encore bien long et toujours de plus en plus caillouteux.
Nous sommes donc transporte jusqu'a Kochkor en une heure et demi, c'est nickel nous qui ne pensions pas y etre avant le lendemain.